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Maison J-J Rousseau
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Pour ferrovipathes et collectionneurs!

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Balades à pied au départ de Couvet : descriptions détaillées
 

Corridor-au-Loup  - Le Sucre - Les Sagnettes  - Glacière de Monlési
 
Résumé du parcours
Couvet, gare  (748 m)
Corridor-au-Loup (820 m. - Durée 0h25 min.)
Bas des Roches (919 m. - Durée 0h50 min.)
La Roche (1052 m. - Durée : 1h30)
Les Sagnettes (1122 m. Durée : 1h40)
La Glacière de Monlési (1150 m. - Durée : 2h10)
Les Grands Prés (1125 m. - Durée : 2h40)
Mont de Boveresse (1063 m. - Durée : 3h10)
Ancienne gare de Boveresse (836 m. - Durée : 3h50)
Boveresse (735 m. - Durée : 4h05)
Môtiers, gare (735 m – village historique - Durée : 4h20) 
 
 
Durée totale de la balade : environ 4h20

Retour en train depuis la gare de Môtiers jusqu’à Couvet en 3  minutes.

Pour consulter les horaires détaillés, cliquer  ici

Variante : possibilité de reprendre un car postal aux Sagnettes pour redescendre sur Couvet - Fleurier ou pour se rendre à la Brévine - Le Locle.  Détails  ici
 
Description détaillée pour sortir du village de Couvet
 
 

Point de départ de la balade : gare de Couvet (places de parc à disposition !)
Se diriger vers le pont (à l'ouest) sur la rivière Areuse et le traverser après avoir franchi le  passage à niveau de la ligne de chemin de fer

     
   

30 mètres plus loin, vous trouverez le premier carrefour (la place des Halles) avec deux boulangeries (dont une ouverte le dimanche matin !) et un kiosque sur votre droite

     
   

poursuivez votre chemin tout droit en remontant la Grand Rue, la rue principale du bourg, où se trouvent de nombreux commerces et services, dont l'hôtel Central, la poste, la quincaillerie Roy

     
   

puis le Temple, le bar-restaurant "Le Picotin", l'hôtel de l'Aigle, la maison natale de Denis de Rougement et la maison de commune.

     
   

- au prochain carrefour important, 400 mètres plus loin,  il faudra traverser la route cantonale (attention au trafic important), et se diriger sur la gauche en utilisant la petite route qui longe la fabrique de carton ondulé Bourquin / Brieger (Rue du Grand Clos).

     
 

100 mètres plus loin, bifurquez sur la droite et remontez tout droit par "le chemin de Plancemont" en traversant le pont qui surplombe la voie de chemin de fer Neuchâtel - Travers - Pontarlier. En arrivant sur la route principale Couvet - La Brévine, il vous suffira de traverser cette route et vous trouverez, quelques mètres sur votre droite, le sentier pédestre qui vous conduira au Corridor-au-Loup. 

     
 
 
 
Le Corridor-au-Loup 
 
 
             
 
 
Située sur la rive droite du Sucre, cette curiosité géologique illustre bien l'action érosive des différents agents qui modifient sans cesse le relief karstique. Prises entre deux strates dures peu sujettes au délitement, une strate plus tendre de purbeckien, de 15 à 20 mètres d'épaisseur, s'est à tel point désagrégée qu'elle a donné naissance à un impressionnant abri couvert, une corniche en surplomb dans laquelle on peut marcher debout sur plusieurs centaines de mètres tout en contemplant, en contrebas, le cours du Sucre. De plus, trois boyaux s'ouvrent sous cette longue excavation, au sommet de la rampe que forme le Corridor au Loup; le plus méridional des trois a un développement d'une quinzaine de mètres alors que les deux autres sont insignifiants, spéléogiquent parlant. Un sentier, aménagé dès 1881 par la Société d'Emulation locale, traverse de part en part ce site naturel privilégié d'où tout loup a disparu depuis longtemps. 
 
             
 
Le Sucre  et le Ruisseau des Cambudes 
 

Trop peu connus, les deux torrents de la montagne nord de Couvet offrent pourtant aux visiteurs bon nombre de curiosités naturelles, en particuliers plusieurs cascades. Ils drainent l'essentiel des eaux de ce versant.

Le sucre, dont le
nom est issu du vieux français " Screux" qui veut dire celui qui creuse, a deux sources : l'une aux Sagnettes (1090 mètres), l'autres au Signal des Français (1155 m).

A la Roche, après  avoir avoir récolté les eaux superficielles du versant occidentale de la vallée de Trémalmont, le Sucre quitte le Vallon des Sagnettes par une gorge étroite entre deux rochers taillés à pic en passant  sous l'ancien Moulin de la Roche. Il opère une première chute de quelque 70 m. (visible surtout après la pluie ou à la fonte des neiges), puis, quelques centaines de mètres avant sa jonction avec le ruisseau des Cambudes, franchit deux autres cascades dont l'une porte le nom de Rousseau.

Avant d'arriver à Couvet, il traverse  une cluse dans laquelle sa rive droite est surplombée par un étonnant abri sous roche en corniche, le Corridor-au-Loup, sentier de plusieurs centaines de mètres taillé par l'érosion dans une couche peu compacte entre deux strates plus résistants et aisément franchissable en position debout.

Le sucre
fini son périple dans l’Areuse, en face de la gare, après avoir traversé le village de Couvet, avec un dernier tronçon en canalisation souterraine sous la place des Halles, au terme d'un parcours de près de 5 km.

Quant au Ruisseau des Cambudes, il sort d’une source située à l’extrémité orientale de
la vallée de Trémalmont , à une altitude de 1230 m , au bas de la Levée. Quelques centaines de mètres plus bas, au Plan-du-Pré , il reçoit un affluent qui sort de l’étang du Châble, dont la tourbe était exploitée pendant la guerre 39-45 par l’ancienne fabrique de machines à tricoter Dubied pour chauffer ses bâtiments.

Ensuite, le ruisseau , avant de franchir une première cascade et de se jeter dans une marmite, faisait tourner une roue à aubes destinée à actionner un moulin à grains qui malheureusement a disparu depuis plusieurs décennies.

En continuant sa course dans un endroit pittoresque , il franchit encore deux cascades dont la dernière possède également une marmite et fini par rejoindre Le Sucre quelques centaines de mètres avant Couvet.

Jusqu'au début du XXe siècle, ces deux torrents ont mû tout au long de leurs cours de nombreuses installations hydrauliques dont il ne reste guère que le moulin de la Roche, à proximité du tunnel de la route Couvet - La Brévine.


Extrait du guide du Val-de-Travers édité en 1989 et réalisé par Eric-André Klauser et Jean-Jacques Charrère

 Etat / Stand : 10.05.2021
 
 
 
 

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